Cette recherche contemporaine de l’image parfaitement débarrassée de toute imperfection, ces couches de filtres et de fards, ces postures entendues, attendues, ces images plastiques produites pour être likées, tout cela nous nie, nous brise, nous blesse.
À cela j’oppose la fragilité, la vulnérabilité, l’authenticité du visage que l’on m’offre. La force et la puissance ne sont pas dans les moyens que je déploie pour capter un instant, elles sont du côté de l’humain devant moi qui refuse l’artifice, se livre, sait que votre regard sur lui sera empathique ou implacable. L’issue dépend de l’abandon que l’on accorde au regard.
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